Depuis le printemps 2025, le crédit d’impôt pour les services à la personne (SAP) – dont fait partie le jardinage – est au cœur de vifs débats politiques. Le gouvernement a annoncé vouloir réaliser d’importantes économies dans le budget 2026, et plusieurs voix s’élèvent pour réduire ou réorienter ce dispositif.
Selon les chiffres du Sénat, près de 4,4 millions de foyers bénéficient chaque année du crédit d’impôt lié aux services à la personne, dont le jardinage (Sénat, 2025). Ce dispositif représente donc un enjeu majeur : il allège la facture des ménages tout en soutenant l’emploi local.
La ministre des Comptes publics a notamment évoqué la possibilité de raboter le taux ou le plafond pour certaines activités dites de “confort”, comme le ménage ou le jardinage, tout en préservant la garde d’enfants et l’aide aux personnes dépendantes.
Du côté des professionnels, associations et parlementaires, l’opposition est claire : supprimer ou affaiblir ce dispositif risquerait de fragiliser l’emploi, de favoriser le travail non déclaré et de mettre en difficulté des milliers de foyers.
Le crédit d’impôt jardinage s’inscrit dans le cadre du dispositif des services à la personne. Il permet aux particuliers de récupérer 50 % des sommes engagées pour des travaux d’entretien courant de leur jardin, dans la limite d’un plafond annuel de 12 000 € (pouvant être majoré selon la composition du foyer).
Travaux éligibles :
Travaux non éligibles :
Pour consulter les conditions officielles, rendez-vous sur le site impots.gouv.fr.
Alors que le crédit d’impôt pour les services à la personne représente aujourd’hui un soutien majeur, plusieurs pistes de réforme circulent dans les débats publics et au sein du gouvernement. L’objectif annoncé : réduire le coût global de cette dépense fiscale, évaluée à près de 6 milliards d’euros par an.
Le scénario le plus souvent évoqué serait une réduction du taux de 50 % à 40 %.
Exemple : une prestation facturée 600 € permet aujourd’hui de récupérer 300 € sous forme de crédit d’impôt. Demain, cela ne représenterait plus que 240 €. Pour les particuliers, cela signifie un reste à charge plus élevé.
Autre hypothèse : ramener le plafond annuel à 3 000 € pour certaines activités jugées “de confort”.
Jusqu’ici fixé à 12 000 €, ce plafond pouvait être majoré. Une telle réduction limiterait fortement l’avantage fiscal pour les ménages faisant appel régulièrement à un paysagiste.
Enfin, plusieurs voix au sein de l’exécutif envisagent de restreindre le périmètre du crédit d’impôt.
Le jardinage, le ménage ou le petit bricolage pourraient être exclus. Le dispositif serait alors réservé à la garde d’enfants et à l’accompagnement des personnes âgées ou handicapées.
En tant que paysagiste professionnel, je peux témoigner de l’importance du crédit d’impôt pour notre secteur. Ce dispositif :
C’est pourquoi nous proposons des solutions adaptées, comme un contrat de service à la personne, qui garantit un suivi régulier de votre jardin tout en vous faisant bénéficier de l’avantage fiscal tant qu’il est en vigueur.
Pour profiter de l’avantage fiscal, il est indispensable de passer par un prestataire déclaré en services à la personne. Cela vous assure :
Vous souhaitez sécuriser vos prestations et continuer à profiter du dispositif tant qu’il existe ? Contactez-nous via notre page contact.